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Madame Point

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dimanche 14 octobre 2012

Compte rendu 3


Les troubles d'apprentissage et la technologie


En tant que future enseignante, je suis conscientisée très tôt dans ma formation sur les troubles d’apprentissage. Voici donc un billet qui traite d’une lecture qui porte sur ce sujet.

Premièrement, un trouble l’apprentissage c’est une des difficultés qui persistent surtout au niveau de la lecture, de l’écriture, de la mémoire, de la communication ou encore de l’attention. Il est généralement permanent, c’est-à-dire que la personne à qui on diagnostique un trouble de l’apprentissage doit vivre avec toute sa vie. De plus, il faut rappeler que ces troubles n’ont aucunement rapport avec l’intelligence, mais avec le traitement de l’information. Aussi, ils touchent environ 10 % de la population. Les troubles les plus répondus et connus sont : la dyslexie, la dysphasie, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, et plusieurs autres.

Deuxièmement, nous savons maintenant que dans les écoles, lorsqu’un élève a été diagnostiqué avec un de ces troubles, il est possible pour lui d’utiliser des aides technologiques pour l’aider dans ses travaux. Il y a quatre types de fonctions principales que ces aides peuvent apporter à l’élève.

1- Il y a la synthèse vocale. Celle-ci permet de prendre un texte écrit et de le convertir en une vois qui le lit. Cette fonction permet à l’élève de se relire beaucoup plus facilement et elle permet aussi à l’élève de se concentrer sur la structure et la cohésion de son texte. Par contre, la synthèse vocale lit au son des mots, donc s’il y a une erreur, elle lira l’erreur comme elle est, par exemple : cadeau / cado, se liraient identiquement.

2- Il y a le correcteur orthographique. Celui-ci analyse le texte de l’élève et l’aide à trouver et à corriger les fautes d’orthographe. Par contre, il faut apprendre à l’élève à porter un jugement critique sur ce que le programme montre. Ce dernier indique des choix et il n’est pas magique, il faut faire absolument preuve de jugement et non se fier totalement à lui.

3- Il y a aussi le prédicteur de mots et l’idéateur / organisateur d’idées. Ce dernier est particulièrement intéressant. Il permet à l’élève, sous forme de schéma, de synthétiser ses idées. Il est surtout utile dans l’organisation des idées dans le processus d’écriture, par exemple : l’élève, au lieu de faire un plan linéaire, peut faire un schéma complet de ses idées et ainsi mieux les repérer grâce à des formes ou des flèches de couleurs différentes.

Troisièmement, c’est bien beau connaître tout cela, mais comment fait-on pour choisir la bonne aide pour l’élève qui en a besoin ? D’abord, il nous faut choisir l’aide en fonction du plan d’intervention qui a été émis avec la direction, les parents, l’orthopédagogue et plusieurs autres personnes. Ce plan nous permet d’identifier les besoins que l’enfant a et ce que les logiciels peuvent lui apporter. Avec l’identification de ses besoins, il faut identifier, par la suite, les programmes qui pourraient l’aider et qui ne seraient pas superflus. Donc, il faut que le ou les logiciels choisis répondent le plus possible aux besoins qu’a l’élève. Ils doivent lui permettre d’atteindre les standards minimaux pour réussir. Finalement, il faut assurer un suivi adéquat dans la planification, la réalisation et l’évaluation des activités que l’élève devra faire avec l’aide de ses logiciels. Il nous faut absolument lui montrer les avantages et les limites qu’ils ont.

Pour conclure, je pense que l’utilisation de ses aides est vraiment importante pour la réussite de ces élèves en difficulté. Par contre, il y a quelques conditions d’utilisation. Par exemple, l’élève ne peut pas toujours utiliser ses logiciels pour l’aider. Il pourra l’utiliser pour l’aider à pallier ses difficultés, par exemple en écriture : s’il éprouve de la difficulté dans ce domaine, il pourra utiliser ses outils lorsqu’il fait des rédactions, mais ne pourra pas les utiliser pour faire les exercices en classe. De plus, nous devons encadrer l’élève pour qu’il les utilise de façon adéquate et qu’il ne se fit pas juste à ce que le logiciel propose, mais qu’il s’en serve comme un outil, comme un étudiant qui utilise le Bescherelle et le Dictionnaire dans sa correction.
En bref, personnellement, je trouve que les logiciels sont intéressants et qu’ils peuvent apporter un aide réel à l’élève, s’il sait correctement s’en servir et s’il sait quand l’utiliser. Il faut aussi que l’enseignant fasse un bon suivi dans son enseignement auprès des élèves éprouvant des troubles d’apprentissage.

1 commentaire:

  1. C'est un bon résumé de l'article. Quand tu mentionnes qu'il y a "quatre types de fonctions principales", ce n'est pas tout à fait juste. Il y en a d'autres. Par exemple, on peut utiliser la "reconnaissance vocale" qui permet de dicter un texte qui s'écrira.

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