Les troubles d'apprentissage et la technologie
En tant que future enseignante, je suis conscientisée très tôt dans ma
formation sur les troubles d’apprentissage. Voici donc un billet qui traite
d’une lecture qui porte sur ce sujet.
Premièrement, un trouble l’apprentissage c’est une des difficultés qui
persistent surtout au niveau de la lecture, de l’écriture, de la mémoire, de la
communication ou encore de l’attention. Il est généralement permanent,
c’est-à-dire que la personne à qui on diagnostique un trouble de
l’apprentissage doit vivre avec toute sa vie. De plus, il faut rappeler que ces
troubles n’ont aucunement rapport avec l’intelligence, mais avec le traitement
de l’information. Aussi, ils touchent environ 10 % de la population. Les
troubles les plus répondus et connus sont : la dyslexie, la dysphasie, le
trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, et plusieurs
autres.
Deuxièmement, nous savons maintenant que dans les écoles, lorsqu’un
élève a été diagnostiqué avec un de ces troubles, il est possible pour lui
d’utiliser des aides technologiques pour l’aider dans ses travaux. Il y a
quatre types de fonctions principales que ces aides peuvent apporter à l’élève.
1- Il y a la synthèse vocale. Celle-ci permet de prendre un texte écrit
et de le convertir en une vois qui le lit. Cette fonction permet à l’élève de
se relire beaucoup plus facilement et elle permet aussi à l’élève de se
concentrer sur la structure et la cohésion de son texte. Par contre, la
synthèse vocale lit au son des mots, donc s’il y a une erreur, elle lira
l’erreur comme elle est, par exemple : cadeau / cado, se liraient
identiquement.
2- Il y a le correcteur orthographique. Celui-ci analyse le texte de
l’élève et l’aide à trouver et à corriger les fautes d’orthographe. Par contre,
il faut apprendre à l’élève à porter un jugement critique sur ce que le
programme montre. Ce dernier indique des choix et il n’est pas magique, il faut
faire absolument preuve de jugement et non se fier totalement à lui.
3- Il y a aussi le prédicteur de mots et l’idéateur / organisateur
d’idées. Ce dernier est particulièrement intéressant. Il permet à l’élève, sous
forme de schéma, de synthétiser ses idées. Il est surtout utile dans
l’organisation des idées dans le processus d’écriture, par exemple :
l’élève, au lieu de faire un plan linéaire, peut faire un schéma complet de ses
idées et ainsi mieux les repérer grâce à des formes ou des flèches de couleurs
différentes.
Troisièmement, c’est bien beau connaître tout cela, mais comment
fait-on pour choisir la bonne aide pour l’élève qui en a besoin ? D’abord,
il nous faut choisir l’aide en fonction du plan d’intervention qui a été émis
avec la direction, les parents, l’orthopédagogue et plusieurs autres personnes.
Ce plan nous permet d’identifier les besoins que l’enfant a et ce que les
logiciels peuvent lui apporter. Avec l’identification de ses besoins, il faut
identifier, par la suite, les programmes qui pourraient l’aider et qui ne
seraient pas superflus. Donc, il faut que le ou les logiciels choisis répondent
le plus possible aux besoins qu’a l’élève. Ils doivent lui permettre
d’atteindre les standards minimaux pour réussir. Finalement, il faut assurer un
suivi adéquat dans la planification, la réalisation et l’évaluation des
activités que l’élève devra faire avec l’aide de ses logiciels. Il nous faut
absolument lui montrer les avantages et les limites qu’ils ont.
Pour conclure, je pense que l’utilisation de ses aides est vraiment
importante pour la réussite de ces élèves en difficulté. Par contre, il y a
quelques conditions d’utilisation. Par exemple, l’élève ne peut pas toujours
utiliser ses logiciels pour l’aider. Il pourra l’utiliser pour l’aider à pallier
ses difficultés, par exemple en écriture : s’il éprouve de la difficulté
dans ce domaine, il pourra utiliser ses outils lorsqu’il fait des rédactions,
mais ne pourra pas les utiliser pour faire les exercices en classe. De plus,
nous devons encadrer l’élève pour qu’il les utilise de façon adéquate et qu’il
ne se fit pas juste à ce que le logiciel propose, mais qu’il s’en serve comme
un outil, comme un étudiant qui utilise le Bescherelle et le Dictionnaire dans
sa correction.
En bref, personnellement, je trouve que les logiciels sont intéressants
et qu’ils peuvent apporter un aide réel à l’élève, s’il sait correctement s’en
servir et s’il sait quand l’utiliser. Il faut aussi que l’enseignant fasse un
bon suivi dans son enseignement auprès des élèves éprouvant des troubles d’apprentissage.
C'est un bon résumé de l'article. Quand tu mentionnes qu'il y a "quatre types de fonctions principales", ce n'est pas tout à fait juste. Il y en a d'autres. Par exemple, on peut utiliser la "reconnaissance vocale" qui permet de dicter un texte qui s'écrira.
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